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Quand on parle de contrôle technique d’un véhicule, il s’agit toujours du contrôle des véhicules légers. Ces véhicules doivent effectuer différentes sortes de contrôles techniques à savoir le contrôle périodique, le contrôle complémentaire, la contre-visite périodique et complémentaire et le contrôle volontaire.
Déroulement du contrôle technique complémentaire
Le contrôle technique complémentaire est obligatoire et concerne les véhicules légers disposant d’un PTAC inférieur ou égal à 3.5 tonnes. Il s’agit d’un contrôle technique pollution qui doit être effectué entre deux contrôles techniques périodiques, soit entre le 11e et le 12e mois qui suivent le premier contrôle périodique.
Lors d’un contrôle technique complémentaire, le contrôleur vérifie notamment l’identification du véhicule ainsi que les émissions polluantes.
- Pour les véhicules qui fonctionnent avec l’essence, le contrôleur mesure la concentration en CO des gaz d’échappement.
- Pour ceux fonctionnant au gazole, c’est l’opacité de la fumée d’échappement qui est mesurée.
- Les véhicules diesel sont contrôlés au niveau du système de diagnostic embarqué ou OBD.
A l’issue de ce contrôle, il peut y avoir deux cas. Si le véhicule ne pollue pas, il sera mis en circulation. Dans le cas contraire, il doit effectuer une contre-visite complémentaire. Vous pouvez avoir plus de détails en consultant le site du controle technique boufféré.
La contre-visite complémentaire
Tout comme la contre-visite périodique, la contre-visite complémentaire doit être réalisée 2 mois après le contrôle technique complémentaire. Une fois ce délai passé, vous serez obligés de refaire un contrôle complémentaire complet.
Le manquement de toutes ces démarches vous expose à des sanctions. Vous serez amenés à payer une amende forfaitaire. En cas de non-paiement, l’amende subira une majoration. Au-delà de cette irrégularité, votre véhicule risque d’être immobilisé et sera mis en fourrière.
A noter que le tarif d’une contre-visite complémentaire dépend du centre de contrôle.